Mesures de sécurité renforcées
Dans la force navale, on trouve aussi la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate de lutte anti-sous-marineLa Motte-Picquet, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne, un sous-marin nucléaire d’attaque (dont on ne donne jamais le nom par nature car c’est un prédateur discret NDLR), la frégate belge Léopold Ier. «S’ajouteront aussi une frégate britannique et peut-être une australienne en cours de mission», indique le porte-parole de la préfecture maritime de la Méditerranée, le capitaine de frégate Yann Bizien.

Les familles se sont donc rendues partout où elles pouvaient voir la force navale passer: Mourillon, Saint-Mandrier, Tour Royale, etc. «On voyait des gendarmes un peu partout», indique un membre d’une famille de marin qui ne s’inquiète pas pour leur sécurité «même si le contexte est spécial, le climat particulier». Côté marin, on est tiraillé entre le plaisir de la mission pour laquelle on s’entraîne depuis des semaines et le pudique chagrin de devoir abandonner les siens quelques mois.
«Dans les jours qui viennent, l’arrivée sur le théâtre des chasseurs du groupe aérien embarqué, va tripler les capacités actuelles d’action de la France», a souligné M. Crignola, qui commande la totalité de la Task Force 473. C’est la troisième mission du porte-avions français dans cette zone au cours des deux dernières années.
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, avait d’abord annoncé vendredi que le porte-avions devait rejoindre le «golfe arabo-persique», quelques heures avant les attentats qui ont fait 129 morts à Paris et Saint-Denis. Mais lundi, François Hollande a annoncé qu’il se rendrait finalement dans l’est de la Méditerranée, lors de son allocution solennelle devant le Parlement réuni en Congrès au château de Versailles, à l’ouest de Paris.
L’aviation française a frappé mardi pour le troisième jour consécutif le fief du groupe État islamique à Raqa, dans le nord de la Syrie, a annoncé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Les frappes aériennes menées par la France et la Russie au cours des dernières 72 heures dans le nord de la Syrie ont causé la mort de 33 djihadistes de l’EI, a affirmé mercredi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.
Source le figaro.fr