Volvo Ocean Race, effervescence à deux époques !

Esprit d’équipe remporte la Legends Regatta à Alicante

Tandis que les six participants à l’édition 2011-2012 de la Volvo Ocean Race, procèdent aux derniers préparatifs en prévision du départ, samedi midi, plusieurs centaines de marins ayant couru la Whitbread et la Volvo depuis sa création en 1973 se sont retrouvés ces derniers jours sur les pontons d’Alicante.
VOR LEGENDS REGATTA  credit DSPRESS - Filippo Giuffrida
Si la régate de la veille a du être annulée faute de vent, celle de ce jeudi a bénéficié de conditions idéales notamment pour des bateaux qui ont fière allure avec ces dizaines de milliers de milles au compteur.

Bon vent de 15 à 20 nœuds et soleil ont offert une jolie régate au seize bateaux qui ont répondu à l’appel des organisateurs de la régate de Legends.

Sur la ligne, Tauranga (édition 1973-73), l’Esprit d’Equipe, vainqueur français de l’édition 1985-86, des maxis comme Charles Jourdan ou Steinlager (édition 1989-90), sans oublier deux Whitbread 60, Heineken et Assa Abloy ,l’ancien Tyco, un Volvo 60 rebaptisé Spirit of Traité de Rome ( le voilier européen 3e de l’édition 1977-78 qui a démâté en route pour Alicante) et deux Volvo 70 de la dernière édition, GreenDragon et Telefonica Black.

Ce dernier s’est fait souffler la victoire de 21 ‘’ par Esprit d’Equipe dont l’équipage mené par Lionel Péan n’a rien perdu de sa pugnacité.
En effet, les organisateurs ont choisi une formule de course-poursuite sur un même parcours, mais avec des départs décalés sur près d’une heure en fonction de la taille et de l’âge des bateaux.

Le spectacle des ces voiliers Esprit d'Equipeau passé légendaire manoeuvrant sous le soleil au pied de la forteresse d’Alicante tandis que le Groupama 4 de Franck Cammas effectuant ses derniers bords avant le grand départ était magique.
Sur les quais, les retrouvailles entre les différentes générations de marins venus des quatre coins de la planète sont l’occasion d’échanger sur l’évolution de cette épreuve désormais réservée aux seuls professionnels.

La plupart des anciens de la Whitbread avouent volontiers qu’ils ne se sentiraient pas prêts à reprendre la mer sur les puissantes machines de course que sont les VOR 70. « Peut-être éventuellement une étape » dit du bout des lèvres Lionel Péan tandis que Sylvie Viant, participante de la première édition écarte sans hésitation une telle hypothèse.
De son côté, de commandant Colin Watkins, skipper pour le troisième étape de Adventure en 1973-74 ne cache pas sa « jalousie pour les équipements si performants et légers des marins d’aujourd’hui ».

Patricia-M. Colmant pour seableue

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