Publié le 17 décembre 2012, dans A la Une, Actualités, Caraïbes, Course et glisse, Marine de plaisance
« Aqua di bebe » !! la gestion de l’eau, pour les équipages de la Panerai Transat Classique
Les concurrents de la Panerai Transat Classique 2012 sont passés dans la deuxième moitié du parcours, à moins de 1 600 milles de l’arrivée.
Seul Marie des Isles, très pénalisé par ses soucis de grand voile à l’approche des Canaries, se trouve en retrait, avec plus de 2 000 milles à courir.
Ce passage marque le moment pour les équipages d’ouvrir la boîte offerte par Panerai, le matin du départ à Cascais et de découvrir des produits italiens typiques, pâtes, jambon, huile d’olive et vin rouge.
De quoi fêter dignement ce moment important dans la vie de la course et se réconforter.
En cas d’urgence, il est même prévu de recourir aux rations placées dans le radeau de survie !
À bord d’Artaius, si le constat est différent, le résultat est identique :
« Et puis nous avons eu la surprise de découvrir que notre consommation d’eau était trop haute (40 l par personne et par jour). Deux des trois réservoirs sont déjà vides. Des mesures de rationnement ont été imposées pour tenir jusqu’à la Barbade. »
Tout comme sur Red Hackle, avec remise en cause de nos modes de vie :
« On commence à limiter les longues douches à l’eau douce, voire passer à la douche à l’eau de mer. L avantage de naviguer sur l’Atlantique fait prendre conscience à chacun du coût d’un litre d’eau et redonne la notion de l’économie, de savoir couper un robinet qui coule inutilement. Ces gestes sont trop souvent perdus à terre par négligence et facilité. »
À méditer…
Le premier est définitivement mort, quant au deuxième, grâce à plusieurs heures de patience, de collage et d’habileté, nous l’avons remis en service. Nous attendons tout de même des conditions plus clémentes pour l’utiliser. À par cela tout va bien à bord, chacun d’entre nous a son temps de barre et essaye ainsi de dompter la bête, pas toujours très simple dans ces conditions : ça roule de chez roule ! Comme on disait dans le temps, bon rouleur bon marcheur…. »
« Nous sommes au-dessus de la plaine abyssale du même nom par 5000 m de fond. Dehors, une nuit d’encre sans étoiles, et seul le murmure rauque du vent qui soupire nous parvient dans le carré où nous sommes ballottés au gré de la houle. Ce décor gothique nous a inspiré des histoires abominables. Des pieuvres géantes viendraient des profondeurs abyssales chercher leur proie, avec une tendresse toute particulière pour le marin de quart esseulé dans une pénombre à peine troublée par la lueur glauque du Garmin (instrument de navigation, ndlr). Qu’il va être difficile de tenir le quart cette nuit !