Publié le 2 janvier 2012, dans Évènements
« Coelacanthe, à la rencontre du plus vieux poisson du monde »
Une conférence grand public, gratuite, aura lieu le le mercredi 11 janvier 2012 à 19h30, à l‘Institut océanographique de Paris, autour de ce thème passionnant et énigmatique du « Coelacanthe, le plus vieux poisson du monde », le parfait ambassadeur de la biodiversité puisque lui et sa famille, ont été les témoins immuables de la formidable évolution du vivant depuis 400 millions d’années.
Le Coelacanthe
Considéré encore aujourd’hui comme la plus grande découverte zoologique du xxe siècle, on le croyait disparu depuis 63 millions d’années avant qu’un individu ne soit retrouvé dans les filets d’un pêcheur en 1938.
Depuis ce jour, le Coelacanthe, a déchaîné les passions d’innombrables chercheurs à travers le monde mais sans pour autant livrer ses secrets.
Il aura fallu attendre un demi-siècle pour qu’un sous-marin puisse enfin ramener les premières vidéos à la fin des années 1980 de ce colosse de 2 m de long demeure rarissime et inaccessible, vivant dans l’obscurité des grandes profondeurs.
En 2010, Année internationale de la biodiversité, Laurent Ballesta, biologiste marin, spécialisé dans l’exploration naturaliste en plongée profonde avec un record à 201 m de fond, cherchait un symbole pour incarner cette notion. Le symbole était évident : un poisson, le plus vieux poisson du monde, le cœlacanthe.
Inchangé depuis la nuit des temps, le cœlacanthe porte en lui les traces d’un passé commun à tous les animaux terrestres à quatre pattes, et beaucoup ont consacré leur vie à étudier ce poisson, d’autres l’ont même perdue.
Dans cette quête moderne d’une licorne bien réelle, 2 plongeurs sont morts en 2001 en voulant être les premiers à l’approcher physiquement, l’observer, le filmer sans l’aide de robot ou de sous-marin.
En janvier 2010, Laurent Ballesta et son équipe ont voulu relever ce défi de plongeur : réaliser ces immersions jusque-là impossibles et accéder à l’univers intime du cœlacanthe, ramener les toutes premières photographies de l’animal dans son habitat, les premières images de la rencontre entre un homme et le plus vieux poisson du monde.
Des plongées extrêmes, une quête improbable, tout cela au large de la « côte sauvage » et difficile d’accès de l’Afrique du Sud… Aujourd’hui, 400 000 espèces marines ont été identifiées par la science, plus de 10 millions resteraient à décrire ! La biodiversité marine est ainsi, fragile comme jamais d’un côté, immense et sans limite de l’autre.
Le conférencier Laurent Ballesta
Laurent Ballesta est biologiste marin, spécialisé dans l’exploration naturaliste en plongée profonde avec un record à 201 m de fond.
Il est le seul photographe à avoir reçu trois palmes d’or au festival mondial de l’image sous-marine. Il est aussi le plus jeune photographe à avoir été exposé sur les célèbres grilles du Jardin du Luxembourg.
En août 2009, il a fêté sa centième page de photos dans Paris Match.
Depuis la fin de ses études universitaires en 1999, il est en outre conseiller scientifique pour l’émission Ushuaia Nature où l’on peut le voir régulièrement aux côtés de Nicolas Hulot. En Parallèle, il co-dirige le bureau d’étude Andromède Océanologie, spécialisé dans l’étude et la cartographie des écosystèmes marins travaux réalisés pour le compte des différentes agences du Ministère de l’Environnement.
« Dans cette quête moderne d’une licorne bien réelle, 2 plongeurs sont morts en 2001 en voulant être les premiers à l’approcher physiquement, l’observer, le filmer sans l’aide de robot ou de sous-marin »
Juste pour info (je m’intéresse au sujet) car on a lu beaucoup d’inexactitudes, le premier a avoir approché un coelacanthe en plongée l’a fait en 1987.
http://www.malango.yt/faune/coelacanthe.htm