Crêpes Whaou en difficulté, et tente de réparer

Flash Info du PC de la Route du Rhum – La Banque Postale : Crêpes Whaou perd son étrave de coque centrale. Franck-Yves Escoffier tente de finir avec une réparation de fortune

Crêpes Whaou 2 et son skipper Franck-Yves Escoffier @C.LaunayCet après midi à 15h30, l’étrave de la coque centrale de Crêpes Whaou ! s’est brisée juste en avant de la cadène de solent (en avant du balcon avant) sous l’effet d’un choc avec un objet flottant non identifié ou de la pression des vagues alors que Franck-Yves naviguait sous grand-voile à 2 ris et ORC.
Le morceau d’étrave d’environ un mètre de long se trouve plié à 90 degrés et freine considérablement le bateau.

Franck-Yves essaie actuellement de couper les tissus qui retiennent le morceau brisé. Ensuite, il sanglera le moignon et tentera de le protéger avec un sac à voile afin de poursuivre sa route à petite vitesse vers la Guadeloupe.

Les conditions de mer actuelles rendent l’opération assez délicate et nous ne savons pas quand ni à quelle vitesse Franck-Yves pourra reprendre sa route.

La réparation de fortune envisagée par Franck-Yves est nécessaire. En effet, la pression de l’eau à vitesse élevée pourrait peler les couches de fibres extérieures de la coque, aggraver les dommages et provoquer une voie d’eau.

Une quatrième victoire à la du Route du Rhum- La Banque Postale échappe donc à Franck-Yves Escoffier dont la performance depuis le départ était unanimement saluée, d’autant que le skipper malouin avait toujours réussi, depuis qu’il navigue en multicoque, à préserver sa monture. Ce matin il indiquait avoir réduit la toile et levé le pied en raison d’une mer assez forte.

Coup dur pour Franck-Yves Escoffier dont on connaît le soin particulier qu’il apporte à la préparation de ses bateaux, et qui depuis 10 ans n’avait jamais dû jeter l’éponge pour avarie dans aucune de ses transats (une par an) excepté en 2004 dans la Transat anglaise (dérive cassée).

Franck-Yves Escoffier, joint à 19 h ce soir :

« C’est difficile à vivre, surtout que cette Route du Rhum représente de longs mois de préparation. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer. Il n’y avait rien sur l’étrave car je n’étais pas sous gennaker. C’est sans doute sous la pression des paquets de mer reçus par le travers que l’étrave a fini par céder. J’ai terminé la réparation de fortune. Je progresse à 7 nœuds mais avec une étrave carrée, ce n’est pas très pratique. J’ai rempli le ballast arrière pour soulager l’avant du bateau. Il y a toujours quatre mètres de creux ».

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