Publié le 6 janvier 2017, dans A la Une, Actualités, Côtes et Littoral, Ecologie, Environnement, Les initiatives, Marine marchande, Ressources et pollutions
Décisions suite au naufrage de deux barges au large de l’Ile de Sein
Ségolène Royal, ministre en charge de la Mer, demande au Gouvernement danois de réagir suite au naufrage de deux barges de la société MAERSK au large de l’Île de Sein
Ségolène Royal a écrit au Ministre chargé de la Mer danois pour lui demander :
- qu’une enquête soit rapidement diligentée par les autorités compétentes ;
- que les experts français du Bureau enquête accident – Mer y soient associés.
Le 22 décembre 2016, deux anciens navires de services pétroliers de la compagnie danoise MAERSK (ex MAERSK Searcher et MAERSK Shipper) ont coulé par plus de 140 m de fond à environ 60 miles nautiques dans l’ouest de l’île de Sein, en dehors des eaux territoriales et du parc d’Iroise, alors qu’ils étaient remorqués en vue de leur déconstruction en Turquie.
Par ailleurs, Ségolène Royal indique que l’État (préfet maritime) a pris les initiatives suivantes :
- demander à l’armateur de fournir les certificats de remorquage et le contenu des deux coques coulées pour apprécier les risques pour l’environnement,
- demander à l’armateur de prendre des mesures pour localiser précisément les deux épaves afin de prévenir tout risque ultérieur pour les pêcheurs et inspecter leur état.
- mener des vols de surveillance de la zone, ce qui a permis de détecter à deux reprises des irisations liées à des fuites de carburants des épaves, qui, sous l’effet du brassage naturel de la mer, se sont dispersées. La dernière pollution a été constatée le 2 janvier 2017.
- mise en demeure le 4 janvier de la compagnie MAERSK de procéder avant le 1er février 2017 à une investigation approfondie des deux épaves afin de déterminer précisément l’état des coques et les mesures à prendre pour écarter tout risque grave pour l’environnement. A défaut de réponse de MAERSK, l’État sera en droit de prendre en charge les mesures nécessaires aux frais de l’armateur.
www.developpement-durable.gouv.fr