Du Bel dans le Vendée !! Samedi à 13h02 Kito de Pavent replongera dans l’aventure !

Déferlante populaire sur les quais des Sables d’Olonne !
Pour la seconde fois au départ à la barre de Groupe Bel, Kito de Pavant aime cette communion avec le public. Photos, dédicaces, visites du bateau, le skipper y met du coeur. Samedi à 13h02, il laissera le bain de foule dans le sillage de son beau bateau rouge et plongera dans l’aventure.

BEL Photo GMRaget

Les terriens ne sont pas les seuls à s’interroger sur ce défi légendaire riche de contrastes. Les marins, eux aussi, larguent les amarres avec des questions plein la tête. Bien au chaud à l’intérieur de Groupe Bel, confortablement installé à la table à cartes où il va beaucoup cogiter pendant trois mois, le skipper se confie.

 Le pourquoi du comment : “Sur le ponton, on sent bien que le public se demande “mais que vont-ils chercher là-bas ?”. Quand on se lance dans un projet intense comme le Vendée Globe, on ne sait pas forcément pourquoi. Ce dont nous sommes sûrs, c’est d’avoir une immense envie de le faire avec la conviction d’être prêts à surmonter les difficultés qui nous attendent.”

La méfiance donne confiance : “Cela fait plus de 30 ans que je cours les océans et je sais qu’il y aura toujours de mauvais coups. Avec mon équipe, nous avons surmonté des problèmes techniques difficiles. Nous n’avons jamais perdu confiance mais nous avons appris à nous méfier de tout ce qui nous a rendu plus forts. L’expérience du bateau amène la confiance et l’expérience de la mer appelle la méfiance.”

Un rêve de réalistes : “Il faut être optimiste, sans cela, on ne largue pas les amarres mais aussi faire preuve de réalisme. Nous allons dans les endroits les plus isolés de la planète et notre rêve impose beaucoup de précautions. Pour aller sur la mer, il faut avoir les pieds sur terre.”

Liberté sous contraintes : “Les marins solitaires décident de tout. Ils sont maîtres de leurs choix qu’ils font dans un univers hostile et bourré de contraintes. Même si nous vivons enfermés dans quelques mètres carrés de carbone au milieu d’une nature imprévisible, être seul en mer représente pour nous la liberté ultime et je ne pourrais pas m’en passer.”

Stress et adrénaline : « Le stress est permanent et s’accompagne de belles décharges d’adrénaline, comme après une manœuvre extrême ou quand le bateau dévale des vagues immenses de nuit. Les moments de plaisir sont rares et éphémères mais intenses. Lorsque le bateau glisse à 100% de ses performances, c’est beau tout simplement. Mais la vraie satisfaction arrive une fois que c’est terminé, quand tu franchis la ligne d’arrivée. »

Sauvages civilisés : “En mer, nous sommes capables de vivre comme des chiens d’autant qu’en solitaire, tu ne dois pas faire attention aux autres. Il ne faut pas perdre le respect de soi pour ne pas dépérir. Dormir un peu, manger suffisamment, boire avant d’avoir soif, se déplacer doucement pour ne pas se blesser sont des choses que tu apprends avec l’expérience pour ne jamais dépasser la ligne rouge.”

Des durs hypersensibles : ‘’On ressent les mouvements du bateau avec le corps, on utilise les sensations du vent sur la peau, l’odorat aussi car il y a des odeurs en mer, les yeux évidemment pour observer les risées, le ciel, les nuages, même les nuits sans Lune comme ce sera le cas les premiers jours de course. S’il faut être dur au mal, je pense que notre hypersensibilité est une arme fabuleuse. »

Seul dans la meute : ‘’Même si j’ai envie de faire ma course, je m’intéresse aux autres concurrents pour garder le rythme et enrichir mes décisions. Mais surtout, je m’assure que tout va bien chez les autres car nous sommes les derniers remparts en cas de gros problème. Nous savons que nous pouvons être amenés à nous dérouter pour aller secourir un autre marin. »

Propos recueillis par le service presse de Kito.

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