Publié le 16 février 2011, dans Actualités, Course et glisse
Escale à Wellington pour Virbac-Paprec 3
Mardi 15 février à 20h05 (heure française), Jean-Pierre Dick a appelé Denis Horeau, le Directeur de Course de la Barcelona World Race pour lui signaler son intention de faire une escale technique à Wellington.
Une heure auparavant, alors que Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron manœuvraient pour ariser la grand-voile, deux chariots de latte ont cassé. Un premier chariot avait déjà cédé lors de la descente de l’Atlantique (peu après le pit stop à Recife) si bien que les tous les chariots de rechange qui étaient à bord de Virbac-Paprec 3 ont déjà été utilisés. Or, sans ces pièces qui relient la grand-voile au mât du bateau, impossible de naviguer. C’est la raison pour laquelle les deux marins ont décidé de s’arrêter. Cette décision intervenant de manière inopinée, l’équipe technique de Virbac-Paprec 3 n’aura pas le temps de se rendre en Nouvelle-Zélande. Luc Talbourdet, le chef de projet, était déjà sur place pour saluer le passage du bateau et il a été décidé de faire appel à Luc Bartissol, ancien responsable technique du team (il avait construit Paprec-Virbac 2) qui réside aujourd’hui en Nouvelle Zélande. Le réseau local de fournisseurs ayant travaillé à la construction de Virbac-Paprec 3 sera également d’une aide précieuse.
En dehors du remplacement des chariots de lattes, cet arrêt au stand de 48 heures minimum (une durée imposée par le règlement de la course, le décompte ayant lieu une fois le bateau amarré à quai), sera l’occasion de réparer d’autres fortunes de course.
A 18h15 TU, le monocoque bleu avait passé la pointe de Farewell (entrée du canal naturel qui sépare l’île du Nord de l’île du Sud). Il est attendu à Wellington dans la nuit ou mercredi au petit matin (heures françaises).
Jean-Pierre Dick joint au téléphone par son équipe :
« Nous avons remplacé les deux pièces cassées en fin d’après-midi. Nous n’avons plus de spare pour terminer la course et n’avons plus confiance en elles. Nous avons une épée de Damoclès sur la tête car elles sont incontournables pour terminer la deuxième moitié du Tour du Monde. Sans elles, on ne peut pas naviguer. Continuer est prendre un risque important. S’arrêter est la meilleure solution même si c’est une décision difficile à prendre car on prend 48h de pénalité. Nous devrions repartir quasiment en même temps que nos poursuivants. C’est une nouvelle course qui commence comme nous l’avons connue à Recife ! Nous ne lâcherons rien…»
Communiqué de l’organisation
Plus d’infos sur : www.barcelonaworldrace.org