Publié le 8 novembre 2015, dans Actualités, Course et glisse, Transat Jacques Vabre 2015
Et le deuxième au Brésil « Sodebo Ultim », mené par Thomas Coville et Jean-Luc Nelias
Les skippers de Sodebo Ultim’, ont franchi la ligne d’arrivée de cette 12ème édition de la Transat Jacques Vabre aujourd’hui samedi 7 novembre 2015 à 14 h 17 m 38 s (heure française). Le tandem a mis 13 jours 00 heures 47 minutes et 38 secondes pour parcourir les 5400 milles qui séparent Le Havre et Itajai, à la vitesse de 17,26 noeuds. Sodebo Ultim’ est arrivé 07 heures, 18 minutes et 11 secondes après Macif aux mains d’un duo talentueux. Chapeau messieurs Gabard et Bidegorry !
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UNE ANALYSE A CHAUD
Jean-Luc Nélias, co-skipper de Sodebo Ultim’
LA DEUXIEME PLACE « Difficile d’affirmer que tout s’est joué sur cette simple manœuvre, mais il y a eu un empannage clé avant d’arriver sur les Iles du Cap Vert. Nous étions encore trente sept milles devant Macif, qui était revenu sur nous le long des côtes de Mauritanie parce que derrière, ils bénéficiaient d’un vent refusant, un peu plus favorable à la vitesse que le nôtre. Nous avions préparé cet empannage depuis le matin. Nos adversaires ont bien vu notre manœuvre parce que nous recevons les positions de la flotte toutes les demi-heures, ce qui d’ailleurs ne permet pas de jouer des coups incognito. Bref, ils ont logiquement calqué leur tactique sur la nôtre, et ils ont empanné « à l’intérieur » de notre trajectoire, ce qui a effacé aussitôt leur retard par rapport à l’arrivée. Ce décalage latéral s’est retrouvé à l’entrée dans le Pot au Noir. Il était d’environ 30 milles. A la sortie, 36 heures après, il était de 55 milles… Ce petit décalage leur a apparemment permis de bénéficier d’un Pot-au-Noir un peu moins défavorable que le nôtre, et donc d’en sortir un peu plus tôt que nous. Ensuite, comme ils étaient devant, ils recevaient systématiquement un vent plus fort, puis plus adonnant avant nous. Donc ils n’ont cessé de prendre de l’avance. Et à six heures près, derrière, nous avions des conditions différentes. Nous sommes bien revenus sur la fin, mais cela n’a pas suffi. Après les premières 24 heures, nous avons eu tout le temps des conditions medium ou légères. Dans ce temps-là, ils ont excellé. Bravo à François et Pascal d’avoir été aussi efficaces avec un bateau neuf, qu’ils ne connaissaient pas encore très bien au départ.» LA FATIGUE LE BATEAU THOMAS COVILLE, skipper de Sodebo Ultim’ LA COURSE LE PHYSIQUE LE BATEAU « C’est toujours émouvant d’arriver. Je suis fier de Sodebo Ultim’ conçu pour le large. Quel plaisir de s’être bagarré comme ça jusqu’au bout. Quel match, quel tempo, quel duel ! C’est enthousiasmant de se sentir pionnier d’une histoire pareille. Voilà qui laisse présager de belles courses autour du monde à cinq ou six bateaux ! » Bravo les Marins !!!!! |