France Energies Marines, pour le développement des Energies Marines Renouvelables

Le projet France Energies Marines fait partie des 6 dossiers retenus dans le cadre d’un appel à projet du Gouvernement  au titre des investissements d’avenir pour la constitution d’un Institut d’Excellence des Énergies Décarbonées (IEED)
L’objectif de France Énergies Marines est de contribuer à la mise sur le marché par les industriels français d’une palette de technologies EMR répondant aux besoins d’un secteur en forte croissance sur la décennie.
Le soutien financier attendu pour ce projet s’élève à 43 M€ pour un budget total de 142 M€ sur 10 ans au bénéfice de la filière des énergies marines.
MER-VAGUE--ENERGIE-@A.CASSIMDivers projets en concurrence
Au total 8 projets ont été admis dans une compétition qui comprenait 19 concurrents.

Deux projets
sont d’ores et déjà lauréats, il s’agit de celui de celui de l’INDEED et de celui de PIVERT :

– L’INDEED, Institut National pour le Développement des Écotechnologies et des Énergies Décarbonées, à Lyon (Vallée de la Chimie-Solaize) propose le développement de procédés bas carbone au service de l’usine du futur,
– PIVERT, Picardie Innovations Végétales, Enseignements et Recherches Technologiques à Venette (Oise) qui est orienté sur la chimie du végétal, et dans les technologies de troisième génération a pour ambition de produire divers produits chimiques, ainsi que des biomatériaux et des biocarburants.

Les énergies marines renouvelables (EMR) représentent des enjeux considérables.

Un vaste potentiel énergétique devrait permettre de disposer d’une puissance installée de 6 GW en énergies marines et participer ainsi à l’ambition de la France d’atteindre 23% d’énergies renouvelables  comme l’avait souhaité le Grenelle de Mer, à l’horizon 2020.
Ce secteur constitue également un vivier d’emplois : 150 000 emplois directs et indirects estimés à l’horizon 2020 en Europe.

IFREMER LE THALASSA @A.CASSIM

Avec 54 acteurs associés, le projet, porté par l’Ifremer, est labellisé par les deux pôles de compétitivité que sont  le Pôle Mer Bretagne et le Pôle Mer PACA, et il se structure autour d’un large consortium d’entreprises (grands groupes et PME), d’organismes de recherche et d’enseignement supérieur français, et de collectivités territoriales.

La première reconnaissance de ce projet réjouit les politiques de la région Bretagne et conforte cette ambition de faire de l’Ouest de la France une véritable capitale européenne de la mer.

Tout comme les 5 autres candidats présélectionnés, France Energies Marines devra préciser certains points de son dossier dans les toutes prochaines semaines.

Résultat à la fin du mois de juillet.

Les caractéristiques de France Énergies Marines
• Quatre types d’énergies marines renouvelables étudiées : l’éolien en mer, l’hydrolien, l’houlomoteur et l’énergie thermique des mers.
• 15 thématiques de recherche technologique et socio-environnementale
• Une organisation multisites : – le siège sur le site principal de Brest, des sites secondaires à Nantes et Toulon – 5 sites d’essais en mer : 2 éoliens, 1 houlomoteur, 1 hydrolien en mer et 1 hydrolien estuarien, dont 3 d’ores et déjà en construction (Le Croisic, Bordeaux, Bréhat-Paimpol)
• 55 chercheurs, ingénieurs et techniciens déjà mobilisés
• 142 M€ de budget total prévu sur 10 ans, dont :
– 99 M€ apportés par les membres parmi lesquels 38 M€ des collectivités territoriales
– 43 M€ attendus de soutien des Investissements d’avenir (30%)
• Un Partenariat Public-Privé de 1er rang
– Création d’un GIP sous présidence industrielle
– 54 structures dont 32 structures privées (dont 9 grands groupes)

 

 

 

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