Publié le 20 septembre 2010, dans Actualités, Histoire et Littérature, La Bataille de Grand Port, Marine militaire, Reportages

L’Ile de la Passe porte d’entrée de Grand Baie

Des études complètes ont été menées et continuent aujourd’hui pour la restauration et l’entretien de l’Ile de la Passe, avec entre autre le soutien des fonds de l’ambassade américaine qui a approuvé ce projet en 2002.

Un très important travail archéologique a été mené sur l’Ile permettant de découvrir la 1^ère construction qui a été réalisée en 1759 grâce à l’apport de terre, de blocs de basalte, de sable fossilisé sur cette toute petite île battue par les vents.

On retrouve encore sur l’Ile des murs et guérites, une poudrière, un four à boulets rouges, une citerne, un canon, deux mortiers, deux flasques en fonte ..de vibrants témoignages de cette « porte d’entrée » de Grand Baie.
100 soldats mauriciens sont restés en position sur l’Ile de la Passe lors de la seconde guerre mondiale.

La  position capitale de l’Ile de la Passe.

Il y a 200 ans, les navires britanniques et français s’affrontent vers l’Ile de la Passe pendant la bataille du Vieux-Grand-Port.
À l’époque, elle joue un rôle essentiel dans la défense de l’Ile de France. Elle est au centre de cette bataille navale entre les Anglais et les Français pour le contrôle de l’Ile Maurice.

Le 20 août, les soldats britanniques sur l’îlot bombardent quatre vaisseaux français en franchissant la passe. Un incendie sur l’îlot tue seize soldats anglais et la bataille de Grand-Port se termine six jours plus tard par une victoire française : 422 hommes sont morts ou blessés, mais les Britanniques conservent l’îlot.

La préservation de ce site passe aussi par la restauration de sa végétation endémique. Ébéniers, veloutiers, bois de chandelle, vars, ayant été complètement décimés par l’homme depuis la colonisation française, le National Heritage Trust a sollicité l’aide de la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) pour restaurer peu à peu la flore de l’île.

Avec une équipe d’archéologues et d’historiens dont l’architecte mauricienne Françoise Summers et son mari Geoffrey, archéologue à la Middle East Technical University d’Ankara, en Turquie, … nous découvrons cette Ile aujourd’hui patrimoine nationale de l’Ile Maurice.