Publié le 17 décembre 2018, dans Actualités, Aventure, Course et glisse
La GGR : SLATS dans le sillage de VDH
Le Néerlandais Mark Slats a encore gagné 154 milles sur le leader français, Jean-Luc Van Den Heede, ces derniers jours, ce qui ramène son retard à 794 milles, avec encore 4 300 milles à parcourir jusqu’aux Sables d’Olonne d’ici la fin janvier.
Chacun d’entre eux ont eu leur part de soucis la semaine dernière.
Slats souffrait de graves problèmes d’estomac jusqu’à en trouver la cause, le lait pourri. Il a été forcé de se mettre à la cape pour la première fois depuis le début de la course après avoir été confronté à de violents vents contraires.
Samedi, il a envoyé un message texte: “Mauvais temps et coup de vent de 40 nds dans le nez et 5m de houle. Pas drôle!”.
Suivi 5 heures plus tard de : “À la cape maintenant. Première fois que je m’arrête de naviguer car le temps est mauvais”.
Van Den Heede était également préoccupé par ces vents contraires dominants à la fin de la semaine dernière lorsque, même dans des conditions modérées, la fissure du mât déjà endommagé de Matmut s’est agrandie. Le Français, âgé de 73 ans, a été contraint de grimper au mât une sixième fois pour renforcer la fixation provisoire, autour des points de fixation qui retiennent les bas haubans au-dessus de la barre de flèche. Maintenant qu’il est de retour dans les alizés, tout semble aller pour le moment, mais il sait que pour terminer il devra naviguer avec beaucoup de prudence.
Aujourd’hui, l’Estonien Uku Randmaa se trouve à moins de 230 milles du Cap Horn, et aura hâte de le franchir mercredi. Il affronte actuellement des vents violents de 40 nœuds, mais les prévisions annoncées pourraient changer complètement dans les prochaines 48 heures.
L’américano-hongrois Istvan Kopar, quatrième, a réparé les roulements défaillants du système de direction de son Tradewind 35 Puffin, et a réussi à éviter la tempête qui le menaçait la semaine dernière en se dirigeant vers le sud en navigant dans la zone interdite, mais il semblerait qu’un autre système dépressionnaire se forme dans les 3 jours qui arrivent. Celle-ci menace d’être la plus grosse tempête rencontrée au cours de la GGR avec des vents de 60-70 nœuds et une mer de 12-15 mètres. La direction de course pourrait conseiller à Kopar de glisser vers le sud comme pour la première tempête mais de ne pas descendre sous la latitude 53S avant le 20 décembre.