Publié le 27 mars 2015, dans A la Une, Actualités, Course et glisse
La Solo Basse Normandie : à bord de son Figaro SMA, Paul Meilhat défend son titre.
A l’entame d’une saison 2015 chargée, Paul Meilhat renoue avec la compétition sur la Solo Basse Normandie, l’une des deux courses de la classe Figaro auxquelles il participe avant de se consacrer pleinement aux épreuves IMOCA, sur le 60 pieds SMA.
Cette sixième édition a vu son parcours modifié en raison des conditions dépressionnaires attendues dans la journée de samedi.
Vainqueur en 2014, Paul Meilhat aborde cette course événementielle comme un objectif en soi, avec l’appétit de celui qui délaissera bientôt la monotypie pour le prototype.
Les 24 Figaro Bénéteau² engagés pour cette 6ème édition prendront le départ demain à 14h30 pour cette boucle Granville/ Granville.
Modification de parcours
Le parcours de la Solo Basse Normandie propose finalement une boucle de Granville à Granville comprenant le tour de l’île de Jersey ainsi qu’un passage entre St-Malo et le cap Fréhel. Malgré des coefficients de mortes-eaux, là où les courants de marée sont les plus faibles, les concurrents devront négocier de nombreuses chausses trappes appelées à jouer un rôle de passage à niveau. Le départ devrait être donné dans du petit temps avant de voir le vent d’ouest fraichir annonçant une arrivée pour samedi après-midi.
Rude concurrence
Tenant du titre, Paul Meilhat va se frotter à une opposition relevée. Sur les vingt-quatre concurrents inscrits, il va notamment retrouver Yann Eliès, double vainqueur de la Solitaire du Figaro et futur adversaire en 60 pieds, ainsi que Corentin Horeau et Alexis Loison qui l’ont précédé au palmarès de la Solo Basse Normandie. La liste des sérieux rivaux n’est pas exhaustive. Pour le skipper SMA, cette course, qui fait figure de test pour les Figaristes avant la Solo Maître CoQ (18-26 avril), premier rendez-vous du championnat de France de course au large, va lui permettre de retrouver l’adrénaline de la régate au contact en solitaire.
Paul Meilhat :
« Nous sommes habitués à ce genre de changement de parcours, nous passons dans des endroits compliqués avec des phénomènes météorologiques qui varient beaucoup et dans des conditions qui restent hivernales. En mars le milieu reste hostile. Mais malgré ces changements, la victoire devrait se jouer plus sur la technique, elle reviendra à celui qui attaque le plus, sans trop de sortie de route et avec les bonnes manœuvres. Les courants restent un facteur très important mais il ne devrait pas y avoir de gros passages à niveaux. Il faudra être dans le bon paquet dès le départ ! Ne disputant pas le championnat de France Figaro cette année, j’ai un objectif différent des concurrents qui est de naviguer et de me faire plaisir, face à une opposition relevée, avec un enjeu sportif important, la victoire. Car cette année, avant la Transat Jacques Vabre, je vais être principalement dans une phase d’apprentissage du 60 pieds SMA, sur des courses en équipage. Mon deuxième objectif est justement de commencer à naviguer avec une autre approche, plus technologique, par exemple sur l’équilibre du bateau. »
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