Publié le 15 janvier 2015, dans Actualités
Le 8ème jour de course de la Panerai Transat Classique 2015
Les14-01-2015
6 jours et une heure !
C’est le temps qu’il aura fallu à Altairpour atteindre la mi-parcours de cette Panerai Transat Classique 2015. Dans une société où tout s’accélère, même les yachts classiques s’y mettent : si cela correspond à une moyenne de 9,65 nœuds pour franchir 1 400 milles, la route réelle d’Altair est de 1 600 milles environ, soit une moyenne de 11,03 nœuds. Phénoménal ! Pour mémoire, la vitesse moyenne de White Dolphin, le plan Beltrami vainqueur de la précédente édition en 2012, était de 7,28 nœuds.
Et tous les concurrents se sont mis à l’unisson : cette course va vite. Très vite !
Ce dont se réjouit Loïc Blanken, Directeur Général – et créateur – de la Panerai Transat Classique :
« Certes, la flotte a grandi en taille par rapport aux deux éditions précédentes et les conditions de vent sont très favorables. Mais c’est une leçon pour tous les marins de constater que des bateaux des années 1920-1930 peuvent traverser l’Atlantique en course avec un tel niveau de performance. Olin Stephens et William Fife avaient l’obsession de la vitesse… et ils le prouvent encore. » »rins de constater que des bateaux des années 1920-1930 peuvent traverser l’Atlantique en course avec un tel niveau de performance. Olin Stephens et William Fife avaient l’obsession de la vitesse… et ils le prouvent encore. »esles marins de constater que des bateaux des années 1920-1930 peuvent traverser l’Atlantique en course avec un tel niveau de performance. Olin Stephens et William Fife avaient l’obsession de la vitesse… et ils le prouvent encore. » marins de constater quArre des ba
A mi-course, l’ETA (Estimated Time of Arrival) d’Altair se situe le 18 janvier en fin de journée ou, plus sûrement, dans la journée du 19.
Les prévisions de vent pour les prochains jours montrent en effet un léger changement de direction de Nord Est à Est Nord Est, toujours associé à un mer difficile : cela signifie pour les voiliers la difficulté de maintenir une route directe, l’obligation d’enchaîner les empannages pour optimiser les trajectoires et sécuriser le matériel et les hommes, et donc, d’augmenter le nombre de milles à courir.
Le Directeur de Course, François Séruzier, précise cette évolution : « Une dépression arrive par le Nord Ouest et peut perturber l’alizé qui pourrait diminuer d’intensité sur les 500 derniers milles. Mais il est aujourd’hui difficile de dire si tout ou partie de la flotte sera concernée. Pour le moment, les concurrents naviguent avec un alizé soutenu, parsemé de nombreux grains. Les cirés sont certainement de sortie et les équipages ne sont pas encore en mode short et t-shirt. »
Si Altair semble désormais loin devant – mais en mer, il ne faut jurer de rien -, derrière la bagarre fait rage.
Qui pour prendre la 2e place en réel : Adventuress ou Amazon ?
Qui pour monter sur le podium en compensé ?
Les candidats se bousculent, de Gweneven à Corto, en passant parVagabundo II et Argyll, ce dernier réalisant un fabuleux mano a mano avec The Blue Peter, moins de 3 milles d’écart !
Et que dire de Faïaoahé qui espère surprendre tout le monde en déboulant du Nord et de Desiderata qui se recale peu à peu sur la route directe.
Si Eole se montre capricieux les jours prochains, il peut semer une belle pagaille dans le classement.