Publié le 22 mars 2012, dans Actualités, Ecologie, Recherche/Océanographie, Ressources et pollutions
Le réchauffement climatique et ses considérables conséquences économiques sur les océans
2.000 milliards de dollars par an à l’horizon 2100, tel pourrait être le coût des dégâts subis par les océans du globe du fait des changements climatiques.
Ces chiffres impressionnants sont le résultat d’une étude menée par des océanographes, si, d’ici là, les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) ne sont pas accrues.
Cette étude précise que si rien n’est fait, les températures moyennes de la planète risquent d’augmenter de 4° d’ici la fin de ce siècle. Un phénomène qui va faire accroître l’acidité des océans, augmenter le niveau des mers, provoquer des cyclones plus violents, fragiliser davantage les récifs coralliens, ainsi que réduire les ressources halieutiques.
« Évaluer les océans » est le nom de cette étude qui a été réalisée par des spécialistes du milieu marin, dont ceux de l‘Institut de Stockholm pour l’environnement (SEI) sur les menaces qui pèsent sur l’environnement marin.
Cette étude alarmiste précise déjà les engrais azotés et autres déchets rejetés dans les mers détruisent l’oxygène dans de nouvelles zones des océans; déjà plus de 500 endroits dans les océans sont des zones mortes par déperdition d’oxygène ou hypoxie., créant ce que l’on appelle des zones mortes par hypoxie (déperdition d’oxygène), ce qui est déjà le cas en plus de 500 endroits dans les océans.
Il y a urgence en la demeure.
Source :http://www.europe1.fr
L’Institut de Stockholm pour Environnement (SEI): institut de recherches, groupe de réflexion à but non lucratif, spécialisé dans le développement durable et les questions environnementales.
Composé d’un réseau de centres en Europe (Suède, Oxford, York, Tallin), aux Etats Unis et en Asie