Publié le 25 novembre 2013, dans Actualités, Marine marchande
Le recyclage des navires, une priorité à ne pas perdre de vue !
Le 15 novembre dernier, le Conseil européen a adopté le projet de règlement relatif au recyclage des navires, et ce texte va être prochainement publié. Armateurs de France rappelle l’importance d’une ratification et d’une mise en œuvre rapides de la Convention de Hong-Kong pour un recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires.L’adoption d’un règlement européen, ne doit pas faire perdre de vue aux Etats la nécessité d’appliquer cette convention qui, seule, imposera les mêmes règles du jeu à tous les acteurs.Pour Armateurs de France, la priorité de l’Union Européenne doit être avant tout la ratification de la Convention de Hong-Kong par le plus grand nombre d’Etats. A ce jour, seule la Norvège l’a ratifiée.
Comme le déclare Raymond VIDIL président d’Armateurs de France : « Nous souhaitons que la France donne l’exemple et joue un rôle moteur dans ce processus de ratification de la convention. Notre pays a adopté l’an dernier une loi autorisant la ratification de la Convention de Hong-Kong mais ne l’a toujours pas ratifiée. Nous attendons désormais une suite rapide à ce premier acte fort » La mise en place d’une convention Les dispositions de la convention de Hong-Kong portent d’une part, sur un contrôle du navire “de bout en bout” (conception, construction, entretien, démantèlement) , et d’autres part sur les installations de recyclage. La problématique du démantèlement des navires Le nombre de chantiers de démantèlement de navires dans l’Union européenne a diminué au cours de ces vingt dernières années, et la capacité est désormais insuffisante pour le recyclage des grands navires marchands battant pavillon des Etats membres de l’Union européenne ou détenues par des sociétés de l’UE. Le démantèlement des pétroliers à simple coque accentue le problème du démantèlement des vieux navires car il devrait atteindre son niveau maximal dans les prochaines années du fait de leur retrait progressif (près de 800 de ces pétroliers sont appelés à être retirés de la circulation) et de leur remplacement par des navires plus sûrs à double coque. L’essentiel du secteur du démantèlement des navires est implanté en Asie du Sud, particulièrement en Inde, au Bangladesh et au Pakistan où l’absence de mesures de protection de l’environnement et de sécurité (pratique de l’échouage sur une plage) se solde par un taux d’accident élevé, des risques sanitaires et une pollution de grande ampleur de vastes étendues du littoral.
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