Publié le 10 janvier 2012, dans Actualités, Course et glisse
Les jeux paralympiques de Londres : Damien Seguin repart à la conquête de l’or
Après une saison en 40 pieds couronnée par une deuxième place sur la Transat Jacques Vabre, Damien Seguin renoue avec le 2.4 en vue des Jeux de Londres 2012.
C’est en effet à bord de cet élégant petit quillard que le skipper participera aux épreuves paralympiques l’été prochain.
En passant du Class 40 au 2.4, il explique « faire le grand écart » et c’est vrai que tout oppose ces deux monocoques.
Alors que le Class 40, spacieux, rapide, est dédié à la course océanique, le 2.4 est taillé pour la régate au contact.
« C’est vrai que les deux bateaux n’ont rien à voir (…). Le 2.4, c’est la finesse, la régate pure alors que le Class 40, c’est autre chose » explique Damien qui a décidé de mettre entre parenthèses la course au large pour les huit prochains mois.
Privé de sa main gauche depuis toujours, le skipper excelle dans la discipline paralympique.
Médaillé d’or à Athènes, médaillé d’argent à Pékin, et double champion du monde entre temps, il repart à la conquête de l’or et c’est aujourd’hui, en Floride, que la campagne démarre.
Sur la côte ouest de la péninsule américaine – à Charlotte Harbor – il participe au mondial de 2.4 et annonce son objectif : le titre ! « Je suis passé au travers des deux derniers championnats alors que je faisais de belles saisons à côté ».
Avec le soutien d’un nouveau partenaire, ERDF engagé aux côtés de Damien à la fois sur ses projets océanique et paralympique, il est bien décidé à retrouver son rang.
Il est sur place depuis presque un mois pour se familiariser avec le plan d’eau et cela lui réussit puisqu’il s’est imposé hier au cours de la manche d’entraînement dans des conditions erratiques. Il est en compétition jusqu’à dimanche prochain.
Interview de Damien Seguin :
« Les deux bateaux n’ont rien à voir, mais j’aime aussi ce grand écart. C’est ce qui me permet de tout le temps progresser. Il y a un petit moment de réadaptation au début mais les automatismes reviennent vite. Le 2.4, c’est la finesse, la régate pure alors que le class 40, c’est autre chose. L’objectif sur ce mondial est le titre. Je suis passé au travers les deux dernières fois alors que j’avais fait de belles saisons. Je suis content d’avoir gagné la manche d’entraînement car tout le monde voulait en imposer. »
Plus d’infos :
http://www.ifdsworlds2012.com/http://www.damienseguin.fr/