Publié le 8 décembre 2016, dans Évènements, Nautic 2016
Les sports nautiques réunis au salon, et la SNSM fête ses 50 ans
On le sait, le Nautic est « the place to be » pour essayer de nouvelles pratiques ou bien se lancer dans des démos de pro… Cette année, le salon parisien propose une multitude d’activités sur son fameux Spot Nautic. Petits et grands peuvent, en effet, s’offrir une session de surf ou de bodyboard grâce à la Nautic Jeep® Wave, mais aussi s’initier à la planche à voile, au canoë-kayak, au Stand Up Paddle ou encore au wakeboard en téléski sur le bassin mis à leur disposition. Pratiquement toutes les disciplines glisse peuvent être découvertes Porte de Versailles !
Le téléski nautique en plein « boom »
Ce jeudi, dès 10 heures, la Fédération Française de Ski Nautique et de Wakeboard a tenu son premier Congrès National des Téléskis Nautiques. A cette occasion, Patrice Martin, le Président de la FFSNW, a présenté le programme fédéral destiné à accompagner tous les porteurs de projets à travers le territoire (outils de communication mis en place, accompagnement dans la construction des dossiers, points sur les démarches et les autorisations administratives…).
Et pour cause, l’activité est en train d’exploser ! A ce jour, pas moins de 97 sites de pratique sont recensés en France. « En 2011, 15 téléskis étaient construits. Depuis, ils sont une dizaine à ouvrir chaque année et nous sommes même arrivés au nombre de 15 cette saison ! », explique Franck Chocun, conseiller technique national qui peut, par ailleurs, également se satisfaire du titre mondial fraîchement décroché par l’équipe de France au Mexique. « Le téléski nautique est en plein « boom ». Il existe deux principales raisons à cela. La première, c’est la réduction du coût de la pratique. Avant, pour une heure de ski ou wakeboard derrière un bateau il fallait payer en moyenne 100 euros. Aujourd’hui, pour la même chose sur un câble, il faut dépenser 15 euros. C’est encore plus abordable avec les systèmes de forfaits mis en place. Pour un étudiant, par exemple, on trouve des pass saison à 400 euros en moyenne », détaille le cadre fédéral.
« L’autre raison, c’est que l’activité est attractive pour un exploitant car elle est rémunératrice. En effet, il est possible de lancer 7 à 8 personnes en même temps sur un même téléski, mais surtout, les sites sont désormais montés sur le principe des bases nautiques avec des terrasses, des espaces de restauration… Cela permet aux gens de venir en famille et de rester sur place toute la journée », a conclu Franck Chocun.
Vous êtes tenté ? Pour commencer, rendez-vous sur le Spot Nautic pour des initiations quotidiennes, entre 13h30 et 15h, et demain, entre 18h et 21h à l’occasion de la nocturne du salon !
Derrière un bateau, le must du wake
Amoureux de la glisse et du fun, c’est au Wake Bar, situé dans le Hall 4, que tout se passe. Malibu, Axis, Mumba Supra et Tigé, les chantiers américains stars de la discipline sont tous là. Comment reconnaître un vrai bateau de Wake ? Renaud Kuppens, importateur de la marque Tigé Boats donne la réponse: une motorisation exclusivement in-bord avec transmission V-drive, 1 500 kilos de ballsats, essentiels pour alourdir un bateau tel que le Z3, et un régulateur électronique de vitesse (via le GPS) pour maintenir une vitesse constante. Celle-ci oscille entre 15 et 18 km/h selon le rider, la puissance de la motorisation (400 ch minimum), la taille de l’embarcation et l’effet désiré. En complément, un point de traction doit être placé en hauteur sur l’arceau, précieuse tour qui permet de ranger les wake et intégrer les enceintes de la sono crachant jusqu’à 2500 Watts. Tels sont les éléments pour faire du wake selon les règles de l’art, avoir le meilleur résultat, et le plus grand plaisir. Quel wake ? Le wake board, avec palonnier, s’effectue à une vingtaine de mètres du bateau. Le Wake Surf est elle la dernière tendance, qui connaît un engouement absolu. Très accessible, le Wake Surf permet de jouer avec la propre vague crée par le bateau, en évoluant entre 1 et 5 mètres du tableau arrière…seulement. La vague est constante, grâce à un système de flaps réglés sur écran tactile par le pilote, et sa poussée suffit pour tracter le wakeur sans qu’il ait besoin de palonnier. De quoi s’amuser des heures, sur des plans d’eau intérieurs comme en mer. Le record du monde ? 23 heures non-stop. Qui dit mieux ?
Pendant ce temps dans le Hall 1 du Nautic…
La SNSM fête ses 50 ans !
La SNSM fête cette année ses 50 ans. Pour l’occasion, ils proposent aux visiteurs du Nautic de nombreuses animations : les couloirs de l’histoire de la SNSM et des Sauveteurs en Mer, la visite d’un canot de sauvetage, une exposition des œuvres des Peintres Officiels de la Marine, des formations aux premiers secours (inscriptions sur place), des photos surprises, un plateau radio, une boutique des produits SNSM, etc.. A ne pas manquer pour soutenir ces centaines de bénévoles qui risquent tout pour assurer la sécurité des plaisanciers français !
Les étudiants de l’EDHEC sur la Scène Nautic
Ce jeudi en fin de journée sur la Scène Nautic, les étudiants organisateurs de la Course Croisière EDHEC, dont la 49e édition se tiendra du 31 mars au 8 avril 2017 au départ du port du Crouesty et accueillera près de 180 équipages, avaient donné rendez-vous aux visiteurs du salon pour une conférence sur le sponsoring dans le milieu de la voile. Pour l’occasion, Gilles Lamiré, skipper du Multi50 aux couleurs de Rennes Métropole-Saint – Malo Agglomération et vainqueur de The Transat Bakerly en mai dernier, était convié et il a ainsi pu faire partager son expérience dans le domaine.
Pour les programmes de la semaine :