Publié le 26 septembre 2011, dans Brèves
Transat 6,50, bon départ pour TeamWork (cliquer pour la suite du communiqué)
Etienne David et David Raison ont pris le départ de la 18ème édition de la Transat 6,50 cet après-midi à 17h17. Les deux skippers qui arborent les couleurs de TeamWork ont pris la direction de Madère, qu’ils devraient rejoindre d’ici 9 jours.
Les 79 concurrents de la Transat 6,50 2011 sont donc partis cet après-midi pour Madère, devant La Rochelle.
Etienne David a pris un excellent départ et a passé la bouée de dégagement en 6ème position. David Raison, qui a choisi l’autre côté du plan d’eau se trouvait dans le premier tiers de la flotte au moment de passer la dernière marque avant l’ìle d’Oléron.
Le départ a été donné comme prévu à 17h17. Une minute de silence a été observée par tous les concurrents juste après le coup de canon, en mémoire de Jean-Marc Allaire, décédé en mer alors qu’il rejoignait le départ de la course. Les régatiers se sont donc véritablement élancés à 17h18.
Le vent, qui soufflait a environ 6 nœuds en fin de journée n’a pas favorisé un départ spectaculaire. Les marins aguerris au petit temps ont été plus favorisés. Sébastien Rogues a rapidement pris la tête de la course.
À noter la performance de Sébastien Picault sur Kickers – un prototype de 1997 – qui passe la dernière bouée en deuxième position.
Malgré les conditions clémentes, un abordage a eu lieu à quelques minutes du début de la procédure de départ. Mare.de, le bateau de Jörg Riechers a été endommagé par Bertrand Delesne (Zone Large) sur un refus de tribord. Le skipper allemand a longuement hésité à regagner La Rochelle, avant de décider de poursuivre et de réparer en mer. Un trou à la hauteur du livet (jointure coque-pont) a pu être observé. L’intégrité du bateau ne semblait toutefois pas touchée.
Les concurrents de la Transat 6,50 doivent maintenant s’attendre à trois jours de petit temps, avant de traverser une perturbation à la hauteur du cap Finistère. L’étape s’annonce longue, difficile et très tactique.
Philippe Rey-Gorrez, président de TeamWork a déclaré être ému après ce départ. «Demain, nous serons à nouveau dans la course et regarderons l’évolution de la flotte. Pour l’instant, c’est surtout l’émotion qui gagne.».
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