Publié le 2 juin 2021, dans Actualités
Transat en double Concarneau- St-Barth : Arrivée des premiers
Après 18 jours, 9 heures, 36 minutes et 17 secondes, Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) et Erwan Le Draoulec (Skipper Macif 2020) ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat en Double Concarneau – Saint-Barthélemy lundi 31 mai à 4h36 (heure française). Après une longue bataille face aux 17 bateaux concurrents, aux sargasses, à la fatigue et au manque de confort, les skippers Macif sont arrivés au Port de Gustavia, déçus de leur 11ème place mais heureux d’avoir pu emmener le Figaro 3 de l’autre côté de l’Atlantique pour sa première traversée océanique.
Les impressions des skippers Macif
Pierre Quiroga et Erwan Le Draoulec ont bouclé leur première transatlantique ensemble. Au-delà de l’aspect performance qui n’a pas coché toutes les cases qu’ils souhaitaient remplir, les skippers Macif sont satisfaits de leur binôme, de leur fonctionnement à bord et du travail qu’ils ont pu accomplir ensemble jusqu’à Saint-Barthélemy. Malgré la déception du résultat, ils retiennent de cette première expérience commune la joie d’être retournés sur l’Atlantique pour l’un et la frustration de n’avoir pas assez profité de sa première traversée pour l’autre. Erwan le Draoulec indique : « Je retiens plein de belles choses sur cette transat. Le dénouement final n’est pas celui espéré, je croyais qu’on allait gagner. J’étais confiant dans notre option nord, surtout que nous avions pris la tête du groupe. La seule déception est de ne pas être passés en tête à l’approche des côtes. On a emmené les vainqueurs qui nous ont suivis dans notre route nord à la victoire et c’est une belle passe décisive ! On voulait un résultat et on a mis l’accent là-dessus, alors notre objectif de performance n’est pas atteint. C’était la première transatlantique de Pierre et je suis content de l’avoir faite avec lui. A 24 ans, j’en suis déjà à ma 3ème traversée de l’Atlantique et j’aime toujours autant cela. On a vu tellement de beaux ciels, notamment le long des Canaries, et humainement je n’ai rien à dire, c’était une expérience au top ! ». Pierre Quiroga confirme : « Cette transatlantique était une expérience géniale sur le plan humain avec plein de découvertes. Nous nous sommes régalés avec Erwan, on était dans le match une grosse partie du parcours et ça fait plaisir ! Ça ne s’est malheureusement pas terminé comme je l’espérais. On méritait une meilleure place avec la course qu’on a faite et les bonnes options qu’on a prises. Pour ma première, j’ai découvert les cartes satellites, la navigation avec les sargasses aussi. Ce n’est pas évident d’allier découverte et performance, j’en suis maintenant pleinement conscient. J’ai vu de la mer bleu turquoise, des horizons magnifiques mais je suis assez déçu de n’avoir vu aucun être vivant. Au milieu de l’Atlantique, c’est le no man’s land ! Aucun mammifère marin, aucun pêcheur, aucune bouée et c’est nouveau pour moi de mettre le pilote automatique sur le bateau sans m’inquiéter d’une quelconque rencontre. »