Tro breizh maritime de Pierre Karleskind : escale autour du mareyage à Lorient

 

De Lorient à Roscoff, en passant par Cancale ou Concarneau, Pierre Karleskind, Vice-président du Conseil régional à la mer, entreprend cet été un tour de Bretagne des ports de pêche et sites aquacoles.
L’objectif est d’aller à la rencontre des professionnels, de faire le point avec les acteurs des différentes filières sur leurs projets et préoccupations, alors que la convention confiant la gestion d’une partie du FEAMP
1à la Région a été signée en juin. 

À Lorient, Pierre Karleskind visitera l’atelier de mareyage Chalut des 2 ports (une trentaine de collaborateurs pour un CA annuel de 6M€). Frédéric Scelles en est propriétaire depuis neuf ans. En 2015, il a repris l’atelier lorientais des Viviers quiberonnais, spécialisé dans la vente de produits haut de gamme pour des chefs étoilés à travers le monde. Parallèlement se sont renforcées les activités de transformation. L’entreprise a notamment investi dans un système innovant de découpe au laser pour créer une nouvelle gamme de filets portionnés.

Cet atelier illustre à point nommé les évolutions du mareyage breton, au coeur de Keroman, place stratégique pour l‘achat et la transformation des produits de la mer. Une visite qui aura lieu le 10 août sera l’occasion pour les professionnels regroupés au sein de l’Association des Acheteurs du Port de Pêche de Lorient (AAPPL) d’échanger avec Pierre Karleskind sur la situation et les problématiques actuelles du mareyage, ainsi que sur les solutions que le FEAMP ou d’autres actions régionales pourront y apporter.

Plateau fruits de mer

Le mareyage en Bretagne et à Lorient

La région regroupe35 % des entreprises de mareyage, 34 % du chiffre d’affaire et 34 % des emplois français dans ce domaine.

Lorient, 1er port de pêche français, accueille 180 acheteurs inscrits sous criée : chaque année, 26 500 tonnes de produits y sont vendues et 80 000 tonnes y sont traitées.

Sur plus de 3 000 emplois liés à la pêche, on compte 500 emplois dans le mareyage et 400 dans les industries de transformation.

A Keroman, le mareyage concerne une trentaine de PME qui transforment et valorisent les produits de la pêche lorientaise mais aussi des poissons, coquillages et crustacés en provenance d’autres criées ou de l’import.

1 Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, dont une partie est désormais gérée directement par la Région : plus de 44 M€ au total, dont 10 M€ pour les filières aval permettront d’accompagner 20 M€ d’investissements.

 

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