Publié le 25 janvier 2011, dans A la Une, Actualités
Une commande de BPC pour STX, un appel à projet pour un futur parc marin dans le Calvados
Le Président de la République française Nicolas Sarkosy était à St Nazaire ce mardi 26 janvier 2011.
Une double raison à ce déplacement:
La première pour y présider, avec Igor Setchine, vice-Premier ministre russe la cérémonie de signature d’un accord entre la France et la Fédération de Russie pour la réalisation de bâtiments de projection et de commandement (BPC).
Un évènement qui devrait se poursuivre par la visite du Dixmude, troisième bâtiment de projection et de commandement de la marine française après le Mistral et le Tonnerre.
Cette visite qui confirme la signature effective du contrat Mistral entre la France et la Russie, et de nouveaux contrats pour STX, n’a pas empêché une manifestation sociale des syndicalistes de la CGT.
L’autre raison de cette visite à St nazaire est le lancement officiel d’un appel à projets pour la réalisation d’un parc éolien offshore dans le Calvados au large de Port en Bessin et Courseulles sur Mer à 13 kilomètres du rivage .
4 autres sites sont concernés pas ce projet, St Nazaire, Le Tréport, Fécamp, St Brieuc
Un investissement qui atteindrait les 10 milliards d’euros et qui vise à la construction de 600 premières éoliennes marines françaises qui pourraient fournir 3 000 Mwatts, soit l’équivalent de 2 réacteurs nucléaires EPR.
Un projet qui ne fait pas l’approbation de toute la communauté du Tréport, et plus particulièrement les pêcheurs qui craignent une forte menace sur les gisements de bars et de turbots, suite comme, ils le disent au « défoncement des fonds marins » pour ces 140 éoliennes à quelques 13 kilomètres de la côte.
Le Tréport est un charmant petit port de pêche encore très actif et très touristique.
A proximité, d’immenses falaises crayeuses dominent un mer immense et à l’horizon sans fin, une zone qui détient tous les critères exigés pour être classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Mais toujours selon les administrés il sera difficile de « contrarier ce projet qui semble être déjà bien engagé »‘
Quen sera-t-il pour le classement des lieux ?
Mais selon les objectifs du Grenelle de l’Environnement, la France devra être en moyen de produire 6000 Mwatts à l’horizon 2020.
Et la constitution de ce cette filière serait créatrice de plus de 600 emplois. Le savoir-faire français dans les multiples domaines que sont l’aéronautique, la construction navale, la métallurgie ou encore le génie électrique sont autant d’atouts pour la réussite de ce projet, dont la mise en service est prévue pour 2015.